Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le 170e régiment d'infanterie
Adhésion à l'association des anciens du 170 RI

Adhésion 2018

Publicité
Le 170e régiment d'infanterie
Archives
Newsletter
Visiteurs
Depuis la création 42 885
Flag Counter
2 mars 2015

* Hommage à Abdelkader Hamidani

 

 alger-la-ville-blanche

         Abdelkader HAMIDANI est né le 19 mars 1939 à Bellefontaine dans le département d'Alger. Il s'engage pour quatre ans le premier juin 1957 au titre du 1er R.T.A. Il vient d'avoir 18 ans ! Pour une raison inconnue, son contrat est résilié le 10 juin et il est rayé des contrôles. Qu'importe ! Entêté, il tente sa chance auprès du 3ème G.C.N.A. qui l'engage pour deux ans. Son contrat, cette fois est ratifié le 23 septembre 1957. Il servira dans cette unité jusqu'au 9 janvier 1961, puis souscrira un engagement pour le 151e R.I.M.

         Il obtient sa première citation en juin 1958, la seconde, quatre mois plus tard, la troisième, la 1er mai 1959. La Médaille Militaire lui est décernée le 20 août 1960, et est cité pour la quatrième fois le 22 mai 1961. Nommé caporal le 1er février 1961, caporal-chef le 1er novembre de la même année, il est promu sergent le 1er mai 1962. Il est alors affecté au 7e RTA. Le 16 mai 1962, soit une semaine avant le départ du régiment pour la Métropole et son installation à Epinal. Le sergent Hamidani y restera jusqu'au 10 janvier 1964 et quittera l'armée. Il se retire alors à Paris. Il est âgé de 26 ans et a opté pour la nationalité française. Blessé au combat le 30 mars 1959, le sergent HAMIDANI a totalisé, en sept ans de service, six titres de guerre !

Pourquoi le 1er R.T.A. n'a-t-il pas voulu de ce garçon, volontaire à 18 ans pour servir la France ?

         Courte carrière dans l'armée, passage éclair à l'amicale du 7ème R.T.A. et, pourtant, Abdelkader HAMIDANI doit rester, pour nous, un magnifique exemple. Ce "fils de Berbérie" a prouvé qu'à 18 ans, il avait choisi pour patrie la France ; il l'avait servie avec courage et abnégation. Blessé au combat pour elle, invalide par la suite, il est mort pour elle à l'âge de 47 ans. 

Il repose en paix dans un cimetière parisien, au cœur de la terre de France qu'il avait tant aimée.

Extrait du journal de l'amicale du 7ème R.T.A.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité