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Le 170e régiment d'infanterie
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7 avril 2015

Gabrielle

 

Dernier baroud à Diên Biên Phu

 

         14 mars 1954, 18 heures. Le cataclysme sur le centre de résistance Gabrielle, la position la plus au nord du camp retranché de Diên Biên Phu. Le général Giap entame le deuxième acte de son offensive. La veille, la division 312 avait enlevé le centre de résistance Béatrice défendu par le 3/13e DBLE, tandis que son artillerie neutralisait celle du camp retranché, surprenant l'état-major par la densité des tirs.

         Assuré d'une autre victoire, mais voulant éviter des pertes, Giap avait déclenché, en préliminaire, une violente préparation d'artillerie, cherchant à écraser la colline fortifiée que les viêts avaient baptisée "Dôc Lâp" (indépendance), défendue par le 5e bataillon de marche du 7e régiment de tirailleurs algériens.

         L'atout-maître de ce bataillon résidait dans son expérience au combat, car de nombreux tirailleurs étaient des anciens de la campagne d'Italie ou comptaient déjà un séjour en Indochine. Ils bénéficiaient d'autre part d'un encadrement complet et expérimenté, ce qui n'était pas le cas d'autres unités du camp retranché.

         Plus de quatorze heures de combats sans merci avant que Gabrielle tombe aux mains de Giap, qui ne réussit à emporter la décision qu'après avoir engagé successivement deux divisions. Victoire à la Pyrrhus, car la division 308 avait eu 1.300 hommes tués et la 312, plus de 700, sans oublier plusieurs milliers de blessés. Cette nuit la plus longue pour Giap, sera également la plus meurtrière.

         Des 877 hommes du 5/7 RTA présents aux débuts des combats, il restera environ 150 rescapés que l'on enverra sur Isabelle, la position la plus au sud, où, la nuit du 7 au 8 mai, ils se battront jusqu'au bout. Puis, ce sera la captivité qui diminuera encore les effectifs. 65 hommes seulement reviendront, dans un état de santé précaire…

         Réalisé à partir de nombreux témoignages recueillis auprès de ceux qui n'ont pu oublier la nuit la plus longue de leur existence, cet ouvrage permet, à l'aide de nouveaux documents, d'émettre de nouvelles hypothèses et d'apporter d'autres conclusions à la bataille de Diên Biên Phu.

 

Un livre édité par Jacques Grancher qui commence à dater, mais que l'on trouve encore sans problème et qui mérite d'être lu.

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