Le 170e régiment de "Tirailleurs"

     Notre président a reçu récemment un courrier émanant du général Eric de Fleurian, nouveau président de l’amicale nationale des tirailleurs. La teneur de la lettre figure dans son intégralité ci-après et le président a évoqué la question lors de la dernière assemblée générale.

     Sans entrer dans les détails, et compté tenu des liens étroits qui existent par leur histoire commune entre le 170^e R.I. et les tirailleurs, le président de l’amicale des anciens du 170^e R.I. a répondu très favorablement à la proposition du général de Fleurian.

     Chers camarades amicalistes des anciens du 170^e R.I., nous avons donc l’immense honneur de rejoindre les rangs de l’Amicale Nationale des Tirailleurs, si chers à notre passé et à notre cœur, dans des conditions qui resteront à définir entre les deux présidents.

 Mon colonel,

         Le 13 mai 2014, lors de l’assemblée générale de l’amicale nationale des tirailleurs dont je viens de prendre la présidence en succédant au général Gendras, à la demande de plusieurs anciens chefs de corps et pour réparer un oubli originel, il a été voté à l’unanimité l’accueil au sein de l’amicale nationale des anciens du 170^e R.I. si celle-ci le souhaitait.

        Voilà maintenant 20 ans que le 1^er régiment de Tirailleurs est né du 170^e régiment d’infanterie. En 1998, à la création de l’amicale nationale, il n’a pas été décidé d’y intégrer les anciens du Cent septante alors que, durant 30 ans, le régiment avait gardé et entretenu fièrement les traditions des tirailleurs. Je porte, comme d’autres chefs de corps, une part de responsabilité de cet oubli que nous souhaiterions maintenant réparer surtout lorsque je constate au contact de certains anciens lors de mon passage annuel à Epinal et aussi à la lecture du blog de votre amicale, combien le lien reste vivace et la mémoire bien présente.

         Je ne sais pas comment vous accueillerez cette proposition qui pourra vous paraître bien tardive, voire incongrue au regard des 20 ans de silence qui ont précédé et du fait que, vraisemblablement, le temps de vie restant de notre amicale nationale est compté. Mais, en mon nom personnel et au nom de l’Amicale Nationale des Tirailleurs, je vous assure que nous serions honorés de vous voir rejoindre nos rangs.

         Dans l’attente de vous lire, je vous prie de croire, mon Colonel, en mon cordial et dévoué souvenir.

Eric de Fleurian