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Le 170e régiment d'infanterie
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12 avril 2018

Le cent septante dans la grande guerre (29)

      

On les aura

  Des patrouilles offensives refoulent les derniers Allemands de la tranchée d’Aure et s’emparent de quatre pièces de 88 abandonnées par les Allemands en fin de journée, sur les lisières du bois V10, en deux emplacements ; elles évaluaient à plus de 10.000 chacun les amoncellements de douilles de cartouches.
           Depuis le 26 septembre, aucune journée n’avait été aussi coûteuse. A partir du 4 octobre, le régiment est maintenu jusqu’au 8 en deuxième ligne derrière le 356e R.I. qui progresse péniblement vers le bois du Dindon… Le lieutenant-colonel Cazaux en prend le commandement.

                       Période de déplacements (8 octobre – 27 octobre).

          Le 8 au soir, il est ramené en arrière dans la zone des camps voisins de la route de Perthes-Suippes, retraversant le terrain si glorieusement arraché à l’ennemi, et le 9 il va cantonner à Courtisols (Saint-Julien) où il doit prendre du repos, mais déjà le 14 la division reçoit l'ordre de se porter au nord de Sommes-Suippes, et le 15 le régiment occupe la zone d’abris de la région de Perthes- camp des Souches. Il reste ainsi deux, trois jours sur ses emplacements sans que l’on ait jamais su à quel rôle il était destiné.
        Le 18, il reçoit l’ordre de se mettre en marche vers l’ouest et, le soir, à l’exception du 3e bataillon qui ne rejoindra que deux jours après, il cantonne aux environs des Grandes-Loges, dans des camps : étape longue et rude sur des routes encombrées de convois.
        Le 19, le mouvement continue et le cantonnement en fin de journée est à Villers-Allerand, où les deux premiers bataillons stationnent le lendemain et où rejoint le 3e par une journée de pluie qui augmente les fatigues de la marche déjà longue. Le 21, reprise du mouvement, les routes sont détrempées, boueuses et l’étape est dure, le régiment cantonne à Hermonville, Marzilly, village en partie détruits et n’offrant que des cantonnements précaires. Le 22, la marche se dessine vers la zone du front où la division doit être engagée.
         Par Berry-au-Bac, Guignicourt, où les routes minées et les ponts sautés rendent l’écoulement des colonnes très long et difficile, le régiment gagne la zone Prouvais-Proviseux, mais les abris ont été détruits et les camps incendiés dans sa retraite, les quelques baraques qui ont échappés à la destruction servent à loger diverses unités, les autres campent sous la tente dans les bois et ravins défilés. Les 23 et 24 sont des jours d’attente dans les mêmes conditions.
        Le 25, le régiment se porte dans la région le Lor, les bataillons échelonnés derrière la 43e D.I. qui doit attaquer. La journée du 26 se passe sans changement, la 43e D.I. n’a progressé que faiblement et a été arrêtée devant Banogne. Le 27, le 170e R.I. relève les éléments qui restent du 149e R.I. et quelques-uns des 1er et 31e B.C.P. Le soir les bataillons sont échelonnés entre Banogne et le Thour où se trouve le P.C. du colonel. Le 28, le régiment s’organise sur ses positions et se prépare à attaquer la ligne Hunding, dont Banogne est un centre de résistance fortement tenu.
BANOGNE (27 octobre – 9 novembre 1918).
        Le 29, l’attaque est préparée en faisant pression par les ailes de façon à faire tomber la position qui n’a pu être entamée jusqu’alors. Le 1er bataillon du 170e est à l’aile gauche de la division, mais la préparation d’artillerie (deux heures) ne parvient pas à faire des brèches suffisantes dans les réseaux épais par endroit de 50 mètres qui protègent la Hunding-Stellung. D’autre part, des mitrailleuses abritées dans les caves du village n’ont pas été détruites et prennent sous leur feu nos troupes d’attaque. La progression s’arrête devant les réseaux à 11h30. A 14h30 l’attaque est reprise dans les mêmes conditions, mais comme le matin, toute avance est impossible. Le 1er bataillon du 170e, qui se trouve en avant des éléments voisins, revient à la nuit s’aligner sur eux et s’organise.
      Le 30, tandis que les 2e et 3e bataillon gardent leurs emplacements, le 1er bataillon est relevé en première ligne par un bataillon du 174e R.I.
                                                                                         _________

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