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Le 170e régiment d'infanterie
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Le 170e régiment d'infanterie
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14 mars 2015

* A partir du 5 juin 1940 (2)

05-04

Journée du 9 juin 1940

A 3 heures du matin le bataillon est installé :
  • 5e compagnie, avec trois sections et une S.M., à cheval sur la route de Haute-Fontaine à la vallée à hauteur du hangar, face à une crête située à 200 mètres en liaison à droite avec le 18e tirailleurs.
  •   
  • 7e compagnie, avec deux sections et un G.M. à gauche de la 5e compagnie, face au débouché du ravin de Sailly en liaison à gauche avec la 2e compagnie.
  •   
  • Le P.C. du bataillon est installé au chenil du château de Montauban. 
          Au cours de la matinée, après des survols d’avions et des tirs d’artillerie, l’attaque allemande se poursuit au nord de Croutoy au sud de Haute-Fontaine. L’après-midi, la progression allemande semble s’accentuer vers Croutoy en direction du sud. Des premiers éléments du 1er bataillon sont signalés comme refluant en arrière sur le château de Montauban. A 15 heures, le capitaine de Laitre signale une attaque imminente et demande un tir de barrage. A ce moment, des avions bombardent violemment les lignes allemandes sur tout notre front (on n’a jamais pu déterminer s’ils étaient français où allemands).   

         Le chef de bataillon décide de reporter au château de Montauban, de manières à pouvoir surveiller l'axe de repli vers Chelles et de couvrir le flanc gauche du bataillon. Les sections de commandement et de la CA2 occupent le mur du château face au nord et au nord-est, gardant les axes et recueillant les éléments en repli. Vers 17 heures, les compagnies Martin et Bontemps se replient sur le château de Montauban. Elles n'en avaient pas reçu l'ordre et on suppose que le mouvement a été provoqué par le retrait par le capitaine de Laitre de sa section de gauche (Peysonnerie), en liaison avec la 7ème compagnie, pour le porter à droite de son dispositif en liaison avec les tirailleurs.

 
          Les compagnies Bontemps (séparée de son chef de bataillon, passe aux ordres du commandant du 11/170) et Martin, débouchant du château, à 18 heures pour reprendre leurs emplacements, à ce moment la compagnie de Laitre signale que les Allemands massent des troupes dans la vallée et se renforcent en arrière de la crête, en avant de lui. De même une colonne allemande avec engins blindés motorisés se masse dans le ravin de Gailly.

          A 21 heures, a lieu la contre-attaque 111/26e en direction de Croutoy ; quelques temps avant, le capitaine de Laitre avait demandé le tir d’arrêt. Néanmoins, les positions sont maintenues jusqu’à l’heure de décrochage qui a lieu à partir de 23 heures. La 7ème compagnie forme l’arrière garde sur l’axe Montauban-Chelles. La 5ème compagnie se replie par l’itinéraire Haute-Fontaine. Vers 2 heures du matin, le 11/170 arrive à Chelles.

 
Le bataillon comprend :
 - Section de commandement (adjudant-chef Huard).
-  5e compagnie (capitaine de Laitre), avec trois sections et un 60.
-  6e compagnie (lieutenant Cholet) ses éléments qui restent sont incorporés dans le 7e compagnie.
-  7e compagnie (capitaine Martin) à trois sections et un 60.
-  CAB2, avec trois groupes de mitrailleuses, un groupe de 81 et deux canons de 25. 
 

          Journée du 10 juin 1940 , le bataillon relève à Chelles un bataillon de pionniers faisant partie d’un régiment de la 87e division d’infanterie. La 5e compagnie défend les issues du centre sud du village. La 7e compagnie qui vient de récupérer la section Dufour et quelques éléments de la section Gayaud occupe la partie nord de Chelles et le chemin de vigneules, en liaison avec la 111/26, au sud de Martiment. La C.A. est répartie entre les compagnies du bataillon. Le P.C. du bataillon, qui était au début dans le village de Chelles, se reporte vers 10 heures en arrière de la sortie nord de Saint-Etienne, en vue d’avoir des vues sur Chelles et au-delà de barrer la route et au besoin l’axe Roylay-Saint.Etienne, en couvrant le flanc gauche du bataillon. Ce déplacement aperçu par un avion ennemi est fortement marmité par l’artillerie. Le capitaine Eveno reste à Chelles pour prendre le commandement du point d’appui composé d'éléments de la 5e et 7e compagnies. Le chef de bataillon qui disposait depuis le 9 au soir, à Montauban d'un sous-officier de liaison d'artillerie, reçoit le lieutenant Daum comme officier de liaison et dispose des feux d'un groupe de 105. 

          A 5h30, des cavaliers sont venus prendre contact aux lisières nord de Chelles et ont été refoulés par la compagnie Martin. L'ennemi exerce sa pression au sud de Chelles sur Bérouges, qu'occupe le G.R.D. 87 et pénètre sur la croupe sud-ouest de Chelles, où il sera arrêté toute la journée par les tirailleurs. L'après-midi, l'ennemi tentera, à deux reprises de lancer des colonnes motorisées dans Chelles. Une première tentative est arrêtée net au centre du village ; des camions débarquant des éléments venant du chemin de terre, des hangars sud de Haute-Fontaine sont arrêtés par le tir des mitrailleuses en batterie dans la rue principale du village et par un tir d'arrêt du groupe de 105 qui cause de fortes pertes à l'ennemi.  
          Une autre colonne de camions venant par la route du ravin sud du château Montauban est arrêté par le tir des mitrailleuses de la 7e compagnie vers le moulin de Vichelines ; un camion flambe. Le tir d'arrêt de l'artillerie amie se déclenche. Il y a des pertes parmi les élément débarqués, des brancardiers et des ambulances viennent cherchés les blessés. Le motocycliste orienteur de cette colonne a été tué sur la barricade du centre du village de Chelles. Ses documents ont été remis au commandement.

A 18 heures, le chef de bataillon reçoit l'ordre de se replier au sud de la forêt de Compiègne, mais étant donné que le décrochage ne peut se faire que de nuit, au contact de l'ennemi dans un fond, il n'aura lieu qu'à partir de vingt et une heure trente. C'est d'ailleurs l'heure de décrochage des éléments de tirailleurs qui sont à notre droite. Le décrochage s'effectue sans incident à partir de 21h45 ; la cinquième compagnie forme l'arrière garde. Tout le matériel est ramené en arrière.

 

          11 juin 1940 (Rouville et Bois au sud). Le bataillon, qui arrive dans le bois vers 10 heures, reçoit d'abord un quartier déjà occupé par des éléments des 140e et 225e R.I. A 22 heures il se porte en réserve de D.I. à Nanteuil-le-Haudoin.12 juin 1940. Organisation des barricades sous le bombardement d'artillerie et d'aviation ennemie, à Nanteuil-le-Haudoin, carrefour nord. A partir de 21 heures, repli du bataillon sur la Marne.

 
          13 juin 1940. Le bataillon s'installe définitivement en avant du canal de l'Ourcq à Charmentray, pour recueillir les éléments de repli de la D.I. A 21 heures repli sur Lerches.
 
          14 juin 1940. Repli à partir de minuit sur Melun, couvert par le G.R.D. En cours de route, le G.R.D. annonçant qu'il était accroché par l'ennemi, la 7e compagnie installe en arrière des bouchons pour protéger sa marche. Arrivé à Grange-le-Roi embarquement en camions, débarquement à Barbezon.
 
          15 juin 1940. A 15 heures embarquement à Chapelle-la-Reine.
 

          16 juin 1940. A 15 heures débarquement et stationnement à Châtillon sur Loire de la 5e compagnie de la C.A. 2 et d'éléments de la section de commandement du bataillon. La 7e compagnie,et la section de commandement du bataillon sont dans le train du colonel. Le chef de bataillon prend le commandement des éléments débarqués avec lui, B.I. du 117e R.I. 7e compagnie de de commandement du 26e R.I. C.I.D. (groupe d'exploitation de l'intendance).

 
          17 juin 1940. Tout ce monde fait étape de Châtillon-sur-Loire à Coulions.
 
          18 juin 1940. Le bataillon se recolle à Cerdon-sur-Loiret avec les autres éléments du 170e et on stationne dans le bois de Guillaume.
 
          19 juin 1940. Etape de Pierrefitte. En fin d'après-midi, la compagnie de Laitre est engagée à l'est de la station face à l'est avec une S.M. Une Simca montée par 3 allemands est détruite par le tir des mitrailleuses. Les allemands restent au contact. Le lieutenant Destrem reste sur la position après le repli du régiment avec mission de ramener en camionnette les trois bouchons des issues.
 
          20 juin 1940. Etape du pont de Châtre et transport en camions jusqu'à Buzançais. Le sergent-chef Pierre de la 5e compagnie qui effectue le trajet en bicyclette avec quelques hommes de sa compagnie se met à la disposition des arrières-gardes rencontrées et rejoint sa compagnie le 22.
 
          21 juin 1940. Le bataillon occupe la Chatonnière au sud de Buzançais et fait étape le 21 au soir pour aller embarquer en camion à Mezières.
 
          22 juin 1940. Le bataillon débarque à l'Isle-sur-Jourdain et se porte à Moussac.
 
          23 juin 1940. Etape de Moussac à Availle-Limousine.
 
          24 juin 1940. Etape d'Availle-Limousine à Champs Romain.
        
          25 juin 1940. Armistice.
    
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