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Le 170e régiment d'infanterie
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Le 170e régiment d'infanterie
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21 mars 2015

* Le cent-septante dans la grande guerre (15)

On les aura

Période de repos (24 mai-14 juin 1917).

          Après une série d'étapes qui l'amènent, le 22 mai, à occuper : E.M., C.H.R., C.M. 2, Mareuil-le-Port ; le 1er bataillon, Leuvrigny ; Le 2e et le 3e,Port-à-Binson, le régiment va prendre le 24 mai ses cantonnements définitifs : E.M., C.H.R., 2e et 3e bataillon à Venteuil ; 1er bataillon à Reuil sur Marne.

           Jusqu'au 14 juin, il va se reposer des terribles journées qu'il vient de connaître. Minimum d'exercice, le strict nécessaire pour pouvoir reprendre la troupe en main et la reconstituer avec les renforts qui arrivent en nombre. Le pays se prête admirablement à ce repos, la calme vallée de la Marne, avec ses pentes douces où la vigne sourit à la rivière dans l'attente du vin naissant. Un soleil magnifique verse à flots des forces nouvelles et remet des couleurs humaines sur les visages qui étaient redescendus des régions de la mort pareils à des cadavres souillés de terre. Les habitants reçoivent aimablement le soldat ; ils lui vendent, sans l'écorcher, leur vin où mousse l'esprit de France. On travaille dans les vignes avec eux, et la douceur de la mère patrie épanouie dans l'air rentre dans les yeux et dans les âmes.

           Le 15 juin , le régiment fait mouvement mais c'est pour continuer ce repos dans une région voisine, moins pittoresque mais qui est aussi plaisante. Jusqu'au 24 juin, l'E.M., le 1er bataillon, la 6e compagnie habiteront à Troissy, le 2e bataillon à Bouquigny, le 3e à Mareuil-le-Port et à Binson.

            Le 25 juin, on reprend le chemin des lignes. C'est toujours la région de Reims que l'on gagne en traversant la montagne. Le 25 au soir, l'E.M. et le 3e bataillon vont coucher à Courmas, le 1er à Bouilly, le 2e à Bligny. Dès le 26, le 3e bataillon couche à Reims dans les caves Mumm, qui serviront encore de cantonnement le lendemain au 1er bataillon avant qu'il monte en ligne.

  

Cavaliers de Courcy (juin-juillet 1917).

        Le 27 et le 28, les 1er et 2e bataillons relèvent deux bataillons du 410e (151e D.I.) dans le quartier des Cavaliers de Courcy.

           Le 29, à 8 heures, le lieutenant-colonel De Lamaze, dont le P.C. sera installé dans le boyau de la Chicane, prend le commandement du quartier. Les limites en sont les suivantes :

           Au nord, tranchée allant du canal de la Marne à l'Aisne jusqu'au point de tangence du canal et de la voie ferrée de Laon (cavalier occidental) ; à l'ouest, du nord au sud : boyau de la grande Ku-kullo, boyau du général Guérin, route de La Neuvillette à courcy jusqu'à l'intersection du boyau du général Guérin. La Neuvillette village, centre du cimetière de Laon ; à l'est, ligne passant par le point 06.54 et coupant les tranchées de la Plaine et Chevert. Le quartier est divisé en deux cantons :

 - Canton des Cavaliers (bataillon de Nanteuil).

  - Canton de Soulains (bataillon de Lavergne).

           Le chemin de halage du canal est le grand axe des communications du secteur. Les Allemands, qui ont des vues sur cette voie y laissent circuler librement et les hommes et les wagonnets qui vont presque jusqu'en première ligne. Le 2e bataillon (M. Boudène-Perez, commandant provisoire) se trouve en réserve à Tinqueux, au cimetière de Laon et au village de La Neuvillette. Le 4 juillet il monte relever le bataillon de Lavergne qui descend en réserve sur les mêmes espacements. C'est la 7e compagnie (lieutenant Prost) qui occupe le point tangent, lieu dit "le For des torpilles ennemiestin".

            Pendant la nuit du 5 au 6 juillet, un bombardement violent des torpilles ennemies chargées d'oxychlorure de carbone cause 10 morts et 17 asphyxiés atteints gravement.

            Le 9 juillet, le régiment reçoit la mission de pénétrer dans les organisations ennemies pour y faire des prisonniers, détruire les abris existants, améliorer notre situation au nord et à lest de notre poste avancé du Cavalier oriental, à la partie est de la voie ferrée ; l'ennemi aurait ainsi des vues moins bonnes sur la partie rectiligne du canal, cette partie étant, nous l'avons dit, notre grand axe de communication. Notre poste avancé, alors à peine ancré au talus, serait bien assis sur son sommet et constituerait un point d'appui solide.

 

 

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